Dans la nuit de l'Achoura, l'Imam Hussein (as) mentionne la loyauté de ses compagnons et des membres de sa famille et les appelle les compagnons et les membres de la famille les plus fidèles et les meilleurs.
La fidélité des compagnons : Un grand nombre de personnes vinrent pour accompagner l’Imam Hussein (Que la paix de Dieu soit sur Lui). En chemin, ils sont rejoints par un autre groupe, mais l’Imam Hussein (as) ne peut garder avec lui les éléments faibles. En différents lieux, il prononce des discours qui épurent le nombre de ses compagnons. Ceux qui n’ont pas les dispositions requises se séparent, quittent le groupe. Ce sont les purs qui restent.
L’Imam Hussein (as) rassembla ses compagnons tôt dans la nuit et après avoir loué Dieu, s'adressa à eux et dit à propos de ceux qui restent. Il a dit :
En effet, je ne connais pas de compagnons plus fidèles et meilleurs que mes compagnons, et je ne connais pas de famille plus bienveillante et gentille que la mienne. Que Dieu vous récompense. Maintenant vous etes libre; J’ai levé mon pacte; Les ennemis ne me cherchent que moi et s'ils m'attrapent (Les ennemis me poursuivent), ils n'auront rien à faire avec les autres.[1]
La fidélité des compagnons
Il leur assure (ses compagnons) que l’ennemi ne s’intéresse absolument pas à eux.
La première personne qui a parlé était Abbas et il a dit :
Pourquoi devrions-nous vous abandonner ? Est-ce pour survivre après toi ? Qu'Allah ne nous montre jamais un tel jour pour survivre après toi. Maître ! Nous avons choisi le martyr dans ta voie, une vie n’a pas de valeur, ah si seulement nous avions mille vies et les sacrifiions toutes dans ta voie
J’ignore où trouver de meilleurs compagnons que les miens. » C'est-à-dire : « Cher compagnons ! S’il est question de juger entre les compagnons de Badr et vous, je vous accorde la préférence.
S’il est question de juger entre les compagnons d’Ohod et vous, je vous accorde la préférence. S’il est question de juger entre les compagnons de Siffîn et vous, je vous accorde la préférence.
Note:
[1]- al-Shaykh al-Mufid, Al-Irshād, Vol. 2, p. 91. أَمَّا بَعْدُ فَإِنِّي لَا أَعْلَمُ أَصْحَاباً أَوْفَى وَ لَا خَيْراً مِنْ أَصْحَابِي وَ لَا أَهْلَ بَيْتٍ أَبَرَّ وَ لَا أَوْصَلَ مِنْ أَهْلِ بَيْتِي فَجَزَاكُمُ اللَّهُ عَنِّي خَيْرا. فَانْطِلقُوا جَمیعاً فى حِلّ لَیْسَ عَلَیْکُمْ مِنِّى ذِمامٌ. فَاِنَّ الْقَوْم اِنَّما یَطْلُبُونَنى وَلَوْ اَصابُونى لَذَهَلُوا عَنْ طَلَبِ غَیْرى. لِمَ نَفعَل ذالک، لِنبقی بعدک؟ لا أرَنا الله ذلک ابداً