l’Amérique, qui a montré son sérieux soutien à Israël en mettant son veto des dizaines de fois ; Lors de son opposition à l'adhésion à part entière de la Palestine aux Nations Unies, il a utilisé le mot « indépendance » de la Palestine. Un mot qui montre que, contrairement à l’opinion de la communauté internationale, l’Amérique considère toujours Gaza et la Cisjordanie comme faisant partie d’Israël !
Amérique et la distorsion de la demande d’adhésion de la Palestine
L'adhésion de la Palestine en tant qu'un "pays" a été l'une des questions controversées de longue date qui est tenue en otage par certains partisans occidentaux d'Israël depuis des années, et par le veto de l’Amérique, la pleine présence du représentant palestinien à l'Assemblée générale des Nations Unies n'a pas été autorisée.
John Korby, porte-parole et coordinateur des communications stratégiques du Conseil de sécurité nationale américain, a annoncé aux journalistes vendredi dernier que le jour de l'indépendance palestinienne serat déterminer par le processus de négociations. L’État de Palestine sera formé à la suite de négociations entre les parties palestinienne et israélienne, et non par une résolution de l’ONU, et c’est pour cette raison que nous avons voté contre cette résolution.
Amérique, Le principal partisan d'Israël
Le point intéressant dans ses propos est l’utilisation du mot « indépendance », qui indique clairement que l’Amérique considère la Palestine comme faisant partie d’Israël ; Ceci en dépit du fait que la communauté internationale reconnaît Gaza et la Cisjordanie comme des terres palestiniennes et reconnaît qu'en principe, il n'est pas question de « trouver l'indépendance » pour la Palestine ; Au contraire, la « formalisation » du Conseil de sécurité à la Palestine comme membre à part entière, demandée par plus de 140 pays, est désormais sur la table du Conseil de sécurité de l'ONU.
Selon l'opinion de ces pays, la Palestine n'a jamais été considérée comme une partie d'Israël ; Au contraire, ignorant le fait qu’Israël est un usurpateur, nous pouvons finalement accepter la demande de la Palestine de reconnaître l’existence d’une terre dotée d’une nation et d’un gouvernement officiel. Parce qu’aucun pays n’a jamais considéré au moins la Cisjordanie et Gaza comme faisant partie d’Israël, ce que l’Amérique propose maintenant comme une demande séparatiste.
Mais la réaction effrontée et peu diplomatique du porte-parole américain est une leçon pour le parti palestinien du compromis, l’Autorité palestinienne et certains pays arabes qui ont normalisé leurs relations avec le régime sioniste. Pendant de nombreuses années, ils ont pensé qu'en respectant les promesses américaines, ils pourraient assister au jour où les Palestiniens gagneraient la place qui leur revient dans la communauté mondiale ; Mais aujourd’hui, en les ignorant, tout en déformant la question de la reconnaissance de la Palestine en termes de séparatisme et d’indépendance, remet pratiquement à Israël et à l’avenir des négociations.
Il est à noter que les membres constitutifs d'organisations autonomes telles que le Fat'h, qui se considèrent comme le « mouvement de libération » de la Palestine et non comme « l'armée séparatiste » depuis leur formation, n'ont pas encore réagi, et leur position face à ces déclarations du porte-parole américain n'a pas été précisé.