Les laboratoires pour les armes de l’Occident

13:51 - 2017/04/19

Le largage d’une bombe sur un ensemble de tunnels de Daech a eu lieu une semaine après les bombardements en Syrie et alors que le président Trump menace de régler le problème nord-coréen.

syrie

L’occident utilise les zones de conflits dans le monde comme des «laboratoires» pour tester ses armes, a écrit le quotidien  britannique, The Guardian, samedi, au lendemain de l’utilisation de la plus  puissante bombe non-nucléaire par les Etats-Unis, en Afghanistan.

"Par le passé, les colonies au nord de l’Afrique, au Moyen Orient et au  Sud-Est de l’Asie, ont servi de laboratoire pour l’occident afin de tester  l’impact et l’efficacité de ses nouveaux jouets mortels, et ce n’est pas différent aujourd’hui", a souligné le journal dans un article opinion.

L’auteur du texte note que même si "personne n’a de la sympathie» pour le groupe terroriste autoproclamé Etat Islamique (EI/Daech), tout le monde" trouve étrange que les Etats-Unis larguent leur plus gigantesque bombe non-nucléaire, la cible étant de détruire des tunnels souterrains.

En 1920, la Grande-Bretagne a occupé l’Irak, et pour faire face à la révolte populaire, sa Royal Air Force a usé d’une nouvelle stratégie de bombardements aériens.

L’article rappelle que l’ancien premier ministre britannique, Winston Churchull, avait écrit en 1919 une note de service indiquant qu’il était "fortement en faveur de l’utilisation des armes chimiques contre les tribus non civilisées"

En 1920, le maréchal de la « Royal Air Force », Hugh Trenchard, reconnu aujourd’hui comme l’un des premiers défenseurs des bombardements stratégiques, avait expérimenté les bombes à gaz sur "les indigènes" .

Les Etats-Unis ont utilisé leurs premières munitions à l’uranium appauvri pendant la guerre du Golfe de 1991. Un total de 320 tonnes a atterri en Irak dans cette guerre, souligne le texte, qui précise que l’uranium appauvri a une durée de vie de 4,5 milliards d’années.

Les résultats ont été "spectaculairement terrible à travers l’Irak, avec  des malformations congénitales et les taux de cancer très élevés dans tout  le pays" . Aujourd’hui encore, la guerre aérienne, a été «innovée», avec le prétexte de lutter contre les peuples «non civilisés», est-il relevé.

L’exemple de la Syrie est cité, où les forces militaires étrangères «testent de nouveaux missiles de croisière et des bombardiers à longue portée». Outre la Syrie, la Libye, l’Irak et l’Afghanistan, "souffrent  terriblement du laboratoire de la mort et la destruction de l’Occident" qui ont des conséquences ravageuses sur l’humanité et sur l’environnement.

Les bombes de cette ampleur (mère de toutes les bombes) constituent une attaque, pas seulement contre l’humanité, mais aussi «contre toutes les formes de vie».

L’occident utilise les zones de conflits dans le  monde comme des « laboratoires » pour tester ses armes, a écrit le quotidien  britannique, The Guardian, samedi, au lendemain de l’utilisation de la plus  puissante bombe non-nucléaire par les Etats-Unis, en Afghanistan.

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