Salaire du travail

Après deux jours, la pluie s'était arrêtée après avoir provoqué des inondation dans certains endroits de la ville. Au sud de la ville, les gens avaient fait des monts de terre pour arrêter l'eau. Les enfants retrossaient leur pantalon et jouaient dans l'eau et la boue, d'autres remontaient leur kamis don’t le bas était trempé.

La pluie avait endommagé les murs de la cour de la maison de l'Imam al-Réza (p) don’t l'un s'était même écroulé. À l'aube avant de sortir, l'Imam demanda à ses serviteurs de réparer le mur le plus tôt possible et de faire attention que les enfants et les femmes ne tombent pas sous les décombrres.
Au milieu de la matinée, rien n'avait encore été fait pour la restauration des murs. Un des serviteurs proposa d'appeler un macon pour ce travail.

Le maçon prepara une bauge au contre de la cour qu'il piétinait pour la rendre collante puis s'en sernait pour reconstruire le mur. Les serviteurs sur le coté, observaient ce que faisait le maçon qui suait et remplissait sans arrêt le seau de bauge, et monté sur une groive pierre réparait le haut du mur.

En fin d'après midi, le travail n'était pas terminé, l'imam (p) rentra à la maison avec un compagnon. Foyant le maçon, il demanda aux serviteurs la raisonde sa prèsence, les serviteurs expliquèrent qu'il travailait avec eux et qu'en fin de journée, il lui demmanaient un salaire. L'imam (p) leur demanda si ce salaire avait été fixé. Ils répondirent que non et qu'il serait satisfait de ce qu'ils lui donneraient. L'imam (p) contrarié, leur dit que ce n'était pas la première fois que cela arrivait et qu'il leur avait interdit ce genre de chose et demandé avant de commencer un travail de se mettre d'accord avec l'ouvrier sur son salaire pour qu'il sache en fin de compte, combien il recevrait.

Aussi L'imam (p) a ajouté: " si vous lui donnez trois fois plus que nécessaire, il pensera toujours qu'il a été lésé mais si vous fixez avec lui, le montant de son salaire, il sera satisfaite."[1]

[1] Al-Kafi, T.5,P.288