Le général Hajj Qassem Soleimani a été martyrisé vendredi 3 janvier 2019 à Bagdad dans un bombardement américain, était une figure centrale de l'influence de l'Iran dans la région. Considéré comme un adversaire redouté des États-Unis et de ses alliés, il était aussi un acteur majeur de la lutte contre les forces jihadistes.
Un regard sur les opinions et les pensées d'Allameh Mesbah et le comportement et le caractère de Hajj Qassem, montre la grande similitude de ces deux personnages. Le point de vue de l'Eminent Guide sur ces deux figures marquantes de la révolution islamique confirme également leur position élevée dans le système islamique.
Malgré toutes les caractéristiques exceptionnelles du Hajj Qassem, il faut admettre que s'il avait occupé un poste autre que commandant de la Force Al-Qods, il n'aurait pas trouvé une telle position parmi le peuple et même des personnalités politiques éminentes. C'est cette position qui a fait de lui une figure internationale pour l'ennemi et ses médias affiliés.
Sa non-ingérence dans la politique intérieure, cela a permis aux personnalités politiques et aux médias affiliés de ne pas se sentir menacés par Hajj Qassem.
Sa position de commandant militaire et international avait fait de ce grand martyr un symbole de la résistance et de la fierté iraniennes. il est aussi devenu ces dernières années une véritable star en Iran
C'est une figure clé de la politique iranienne. Le puissant général Qassem Soleimani, tué vendredi 3 janvier dans un raid américain à Bagdad, était le chef de la Force al-Qods des Gardiens de la révolution, chargée des opérations extérieures de la République islamique. Ce personnage charismatique a notamment exercé une influence clé en Irak.
Le général iranien a joué un rôle important dans le combat contre les forces jihadistes. Il est devenu un personnage caractéristique de l'influence iranienne au Moyen-Orient, où il a renforcé le poids diplomatique de Téhéran, notamment en Irak et en Syrie, deux pays où les Etats-Unis sont engagés militairement.
Le haut-gradé a déployé notamment ses talents dans l'Irak voisin. À chaque développement politique ou militaire dans ce pays, il a fait le déplacement, pour agir en coulisses et, surtout, en amont.
Les politiciens européens ont reconnu comme cela :
"Mes interlocuteurs iraniens étaient très clairs sur le fait que même s'ils informaient le ministère des Affaires étrangères, au bout du compte c'était le général Soleimani qui prendrait les décisions".
Après être resté dans les coulisses pendant des décennies, Hajj Qassem a commencé à faire la une des médias après le début du conflit en Syrie en 2011, où l'Iran, poids lourd chiite de la région, apporte une aide précieuse à l'état de Bachar al-Assad.
En fin de compte, il a été favorisé par l'Imam Hossein (Que la paix de Dieu soit sur Lui).