Le jeûne n’est pas obligatoire pour une femme qui allaite, mais selon les circonstances, elle doit soit donner une expiation d’un repas (environ 750 grammes de blé ou de pain ou d'orge ou de riz ou de farine) aux pauvres et rattraper plus tard le jeûne manqué soit donner seulement une expiation.
La réponse à cette question a deux volets :
1.Si le jeûne est nocif pour la mère:
A.Si le jeûne est nocif pour sa santé, ni le jeûne ni l'expiation ne sont obligatoires pour elle, mais elle doit rattraper le jeûne manqué plus tard.
B.Si cette peur perdure jusqu'au mois de Ramadan de l'année suivante, le rattrapage lui sera abrogé et seule l’expiation (environ 750 grammes de blé ou de pain ou d'orge ou de riz ou de farine) lui est obligatoire. Alors dans ce cas, elle doit nourrir un indigent pour chaque jour du jeûne manqué.
2. Si le jeûne est nocif pour l’enfant né ou l’enfant à naître:
Une femme enceinte ou celle qui allaite si elle craint que le jeûne puisse nuire à la santé du bébé à naître ou de l’enfant qui allaite, par exemple à cause du séchage du lait, elle ne doit pas jeûner, mais pour chaque jour du jeûne manqué, elle doit donner une expiation/rançon d’un repas (environ 750 grammes de blé ou de pain ou d'orge ou de riz ou de farine) aux pauvres et rattraper plus tard le jeûne manqué.
3. Si elle ne rattrape pas le jeûne :
A. Si elle ne le fait pas sans aucune excuse religieuse :
En plus de la rançon qu’elle a donnée aux pauvres, elle doit payer une deuxième rançon de nourriture comme expiation pour avoir retardé le jeûne sans aucune raison et rattraper le jeûne les années suivantes.
B. Si elle ne le fait pas par crainte de nuire à sa propre santé ou celle de son enfant:
La rançon qu’elle avait donnée est suffisante et elle n’est pas obligée à payer une deuxième rançon en guise de l'expiation du jeûne retardé, mais elle doit rattraper le jeûne manque dans les années suivantes. [1]
Notes
Fatwa du grand Ayatollah Ali Khamenei