La justice est un devoir divin et un principe populaire conforme à la volonté et à la nature humaines et provoque l'excellence humaine dans divers domaines de la vie individuelle et sociale.
Les occidentaux et occidentalisés déclarent que l'islam n'est qu'une religion et non un projet de vie et il traite de la relation de l'homme avec son Seigneur et ne peut pas être la base d'une révolution sociale. Mais ils sont restés à l'écart du fait que l'Islam est une révolution dans laquelle la vie n'est pas séparée de la foi, la dimension sociale est inséparable du contenu spirituel. C'est pourquoi cette révolution est unique en son genre dans l'histoire.
Remarquons cependant que La révolution des prophètes sépara qualitativement son chemin de toutes les autres révolutions sociales, la caractéristique de la révolution des prophètes est qu'elle a libéré l'homme de l'intérieur et libéré le monde de l'extérieur.
L'affrontement des prophètes contre l'exploitation et l'injustice, comme beaucoup de révolutions sociales, n'a pas pris le caractère d'une lutte de classe, car elle était une révolution humaine qui avait pour but, avant tout, de libérer l'homme de l'intérieur. L'aspect révolutionnaire social de cette lutte n'était qu'une superstructure de cette révolution.
Allah a dit dans le Saint Coran à propos envoi de prophètes et d'injustice :
"Nous avons effectivement envoyé Nos Messagers avec des preuves évidentes, et fait descendre avec eux le Livre et la balance, afin que les gens établissent la justice. Et Nous avons fait descendre le fer, dans lequel il y a une force redoutable, aussi bien que des utilités pour les gens, et pour qu’Allah reconnaisse qui, dans l’Invisible, défendra Sa cause et celle de Ses Messagers. Certes, Allah est Fort et Puissant".[1]
L'Imam Sadegh (Que la paix de Dieu soit sur Lui et Sa Famille immaculée) a dit :
"Il y a trois choses dont tout le monde a besoin : la sécurité, la justice et la prospérité".[2]
Notes :
[1]- Coran (57:25). لَقَدْ أَرْسَلْنٰا رُسُلَنٰا بِالْبَيِّنٰاتِ وَ أَنْزَلْنٰا مَعَهُمُ اَلْكِتٰابَ وَ اَلْمِيزٰانَ لِيَقُومَ اَلنّٰاسُ بِالْقِسْطِ وَ أَنْزَلْنَا اَلْحَدِيدَ فِيهِ بَأْسٌ شَدِيدٌ وَ مَنٰافِعُ لِلنّٰاسِ وَ لِيَعْلَمَ اَللّٰهُ مَنْ يَنْصُرُهُ وَ رُسُلَهُ بِالْغَيْبِ إِنَّ اَللّٰهَ قَوِيٌّ عَزِيزٌ
[2]- Ibn Shu'ba al-Harrani, Tuḥaf al-ʿuqūl, p. 320. ثَلاثَةُ اَشْياءَ يَحْتاجُ النّاسُ طُرّا اِلَيْها: اَلاَْمْنُ وَالْعَدْلُ وَالْخِصْبُ