Sayyeda Fatima Zahra et l'éxistance du Noble Prophète :
Lorsque le verset 63 de la sourate an Noor (la lumière) fut révélé:
Ne considérez pas l'appel du Prophète comme un appel que vous vous adresseriez les uns aux autres ! (1)
Les musulmans cessèrent d'appeler le Prophète (Que la paix et le salut de Dieu soit sur Lui et sur Sa Famille immaculée) : " Ô Mohammad". Ils dirent dès lors : " Ô Envoyé de Dieu" ou " Ô Prophète de Dieu".
Sayyeda Fatima Zahra et l'éxistance du Noble Prophète
Sayyeda Fatima Zahra (Que le salut de Dieu soit sur Elle) a dit :
Après la descente de ce verset, je n'ai plus osé parler à mon père en lui disant "cher père". Lorsque je me trouvais en sa présence je lui disais "Ô Envoyé de Dieu. Je l'ai ainsi interpellé une, deux fois puis j'ai vu qu'une profonde tristesse l'envahissait et qu'il se détournait de moi. La troisième fois, il m'a regardée et m'a dit : "Ô Fatima, ce verset n'est descendu ni pour toi ni pour ta descendance et ta dynastie; tu es de moi et moi, je suis de toi. Non ! Ce verset est descendu pour les gens malveillants et les malpolis coléreux de Qoraych." (2)
Puis, il a ajouté cette étonnante phrase qui nourrit l’esprit :
Dis donc 'cher père' ceci est plus vital pour le coeur et plus appréciable pour Dieu ! (3)
Notes :
(1) Coran (24:63) : لاٰ تَجْعَلُوا دُعٰاءَ اَلرَّسُولِ بَيْنَكُمْ كَدُعٰاءِ بَعْضِكُمْ بَعْضاً قَدْ يَعْلَمُ اَللّٰهُ اَلَّذِينَ يَتَسَلَّلُونَ مِنْكُمْ لِوٰاذاً فَلْيَحْذَرِ اَلَّذِينَ يُخٰالِفُونَ عَنْ أَمْرِهِ أَنْ تُصِيبَهُمْ فِتْنَةٌ أَوْ يُصِيبَهُمْ عَذٰابٌ أَلِيمٌ
(2) Ibn Al-Maghazeli, Managhib Ali Ibn Abi Talib, p.285 : قَالَتْ فَاطِمَةُ فتهيَّبْتُ [هبت] النَّبِيَّ أَنْ أَقُولَ لَهُ: يَا أَبَتِ فَجَعَلْتُ أَقُولُ لَهُ: يَا رَسُولَ اللَّهِ فَأَقْبَلَ عَلَيَّ فَقَالَ لِي: يَا بُنَيَّةُ لَمْ تَنْزِلْ فِيكِ وَ لاَ فِي أَهْلِكِ منْ قَبْلُ [وَ لَا فِي أَهْلِكِ وَ لَا فِي نَسْلِك] أَنْتِ مِنِّي وَ أَنَا مِنْكِ وَ إِنَّمَا نَزَلَتْ فِي أَهْلِ الْجَفَاءِ[وَ الْغِلْظَةِ مِنْ قُرَيْش] وَ الْبَذَخِ وَ الْكِبْرِ قُولِي: يَا أَبَتِ فَإِنَّهُ أحيى لِلْقَلْبِ وَ أَرْضَى لِلرَّبِّ. ثُمَّ قَبَّلَ النَّبِيُّ جَبْهَتِي وَ مَسَحَنِي بِرِيقِهِ فَمَا احْتَجْتُ إِلَى طِيبٍ بَعْدَهُ.
(3) Idem
