Peu de temps après l’attaque de Rafah, le régime sioniste a pris le contrôle de la zone importante et vitale du terminal de Rafah. Cette action du régime sioniste montre qu’il est inquiet à l’idée de pénétrer dans les zones centrales de Rafah !
Occupation du terminal de Rafah et les inquiétudes d'Israël
Alors que les États-Unis, en se lançant dans un jeu médiatique, se sont limités à parler de cessez-le-feu, Israël a soumis la dernière partie restante de Gaza à ses lourdes attaques, indépendamment de la demande de la communauté internationale d'arrêter la guerre à Gaza.
Selon certains médias, immédiatement après l'annonce de l'accord du Hamas sur la proposition de cessez-le-feu, l'armée sioniste a pris le contrôle total du terminal de Rafah et mène une opération de nettoyage à grande échelle dans cette zone.
Terminal de Rafah et les inquiétudes d'Israël
A ce propos, plusieurs points sont à souligner :
Premièrement : Israël n’est pas entièrement entré dans Rafah par crainte de se retrouver dans une impasse et de perdre l’opportunité d’un cessez-le-feu, et n’a pas adopté une formation de guerre à grande échelle comme l’attaque contre les parties nord et sud de Gaza. Cette action d'Israël montre que ce régime cherche à imposer ses conditions au Hamas jusqu'au dernier moment.
Deuxièmement : le terminal de Rafah est considéré comme le point le plus stratégique pour la bande de Gaza. Cette frontière est le seul endroit qui relie Gaza au monde environnant via l’Égypte. Par conséquent, il peut être considéré comme la bouée de sauvetage de Gaza, qui constitue le seul espoir de la population de Gaza pour l’arrivée de nourriture et d’aide médicale.
Troisièmement : Au début de la guerre contre Gaza, Benjamin Netanyahu, le premier ministre du régime sioniste, a déclaré que cette guerre ne se terminerait pas sans la destruction du terminal de Rafah. Ces déclarations ont montré qu'Israël voyait la fin de la guerre dans Rafah. Par conséquent, la présence militaire du régime sioniste dans cette zone sans qu’il entre dans la ville de Rafah devrait être considérée comme un doute sérieux quant à l’attaque des zones résidentielles. Autrement, Israël aurait dû d’abord prendre le contrôle de la ville de Rafah, puis attaquer le passage afin de ne pas être accusé de perturber l’acheminement de l’aide.
Quatrièmement : L’occupation militaire de la zone frontalière entre l’Égypte et Gaza doit être considérée comme un levier de pression sur l’Égypte, qui est aujourd’hui le médiateur le plus important. L’axe de Rafah est connu comme zone tampon et est inclus comme zone tampon dans le traité de paix entre l’Égypte et le régime sioniste signé en 1979. De ce point de vue, l'invasion de cette région par Israël doit être considérée comme une violation du traité de paix entre Israël et l'Égypte. Par conséquent, la prise en charge de l'administration de cette région sera une référence sérieuse pour évaluer la politique égyptienne. Si l’Egypte proteste sérieusement et accuse Israël de violer le traité de paix, il faut croire que l’Egypte a préféré le côté de la Palestine ; Mais si l’Égypte reste silencieuse ou accuse le Hamas de fuir le cessez-le-feu, il sera clair que l’Égypte n’est pas disposée à affronter Israël, même dans le cadre d’une protestation sérieuse !