Ayatollah Khamenei

En islam, la validité de la prière et de la majeure partie des adorations repose sur la pureté externe des vêtements et la pureté matérielle et spirituelle ou immatérielle du corps. En effet, l’islam préconise trois moyens principaux pour établir l’impureté d’une chose. premièrement, lorsqu'on sait personnellement qu'une chose est impure, deuxièmement, lorsque la personne en la possession de laquelle se trouve une chose vous dit que ladite chose est impure ou lorsque deux personnes justes disent qu'une chose est impure. 

Dans un monde où l'oppression est endémique, y a-t-il quelqu'un qui puisse résister aux oppresseurs ? 
S'il y a ces hommeses est ce-que ont des caractéristiques surhumaines ?

Le port du hidjab est l'une des nécessités de la religion que tout musulman, homme ou femme, doit observer. Bien que les limites de la charia au sujet du hidjab soient différentes pour les hommes et les femmes, le principe de l’observation du sens profond du hidjab, de la décence et la chasteté s'applique aux deux.

L’islam n’interdit pas à la femme de prendre soin de son corps. En effet, le piercing sur le nez ou sur le nombril n’est pas interdit pour une femme musulmane, car il n’existe aucune source claire interdisant cela, ainsi plusieurs savants laissent cette pratique au goût de la culture et des coutumes de chaque peuple.

L’ordonnance du bien et l’interdiction du mal sont un devoir pour les musulmans et font partie de la profession de foi des chiites duodécimains. Nombreux sont les versets coraniques et les hadiths authentiques qui montrent l’importance et la valeur de l’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable. Cependant, pour éviter toute bavure dans l’accomplissement de ces devoirs, l’islam a établi certaines conditions impératives, notamment connaître ce qui est interdit et ce qui est obligatoire.

Il est vrai qu’il n'y a aucune preuve spécifique interdisant de fumer dans le Saint Coran et les hadiths des infaillibles (as), car la consommation de tabac n'existait pas à l'époque de la révélation du Coran et pendant la vie des infaillibles (as). Par ailleurs, eu égard au désastre -prouvé par la science - que cause la consommation et l’usage de tabac et en se basant sur plusieurs principes islamiques, on peut dire que l'usage de tabac est interdit pour deux raisons : primo, il est nocif  pour la santé, car il est la cause de plusieurs maladies notamment le cancer de poumons; secundo,  il est une source de gaspillage sans pareil alors que le gaspillage est aussi interdit en islam.

La prière est un moyen important qui permet d’établir une relation normale avec Allah et selon les préceptes islamiques, chaque musulman doit prier cinq fois par jour. Vu l’extrême importance qu’a la prière dans la vie d’un croyant, il lui incombe de prier de la même manière que le Saint Prophète (pslf) priait. En effet, les musulmans prient en langue arabe pour plusieurs raisons : Premièrement, pour obéir aux enseignements du Noble Prophète (pslf) qui a enseigné que la prière devrait être faite en langue arabe exactement sous la forme qu’Allah l’a prescrite. Deuxièmement, la prière est faite en langue arabe pour marquer l’unité islamique, car cette langue est considérée comme le code de l’unité et le symbole de la solidarité entre les musulmans.

Il est fortement recommandé de participer aux funérailles et d'accompagner celui ou celle qui est décédé à sa demeure éternelle. Celui qui suivra les funérailles d’un musulman avec foi et en vue de s'attirer la satisfaction d'Allah, et qui participera jusqu’à l’accomplissement de la prière funéraire et la mise en terre, sera sans doute gratifié et récompensé par Allah. En effet, il est permis aux femmes d'assister à la prière sur un mort, car il n'y a aucune preuve légale interdisant à la femme d'assister à cela. Mais en se basant sur un hadith rapporté du Saint Prophète (pslf) au sujet de l'assistance des femmes à l'enterrement, les avis des  jurisconsultes divergent. Cependant aucun jurisconsulte chiite n’a interdit formellement aux femmes d’assister à l’enterrement.

Dans la vision islamique, le corps d’un croyant, mort ou vivant, est sacré, il est donc obligatoire d’honorer et de respecter le cadavre d’un musulman mort de la même manière qu’on le respectait lorsqu’il était vivant.  Donc selon l’Islam, honorer un musulman décédé, c’est accomplir pour lui certains actes tels que lui donner un bain mortuaire, l’envelopper dans le linceul, l'enterrer, etc. avec bienveillance. D’ailleurs, ces actes sont rendus obligatoires dans la sainte charia de l'Islam pour tout musulman majeur et assujetti à la loi. Ainsi, il n’est pas permis d’incinérer le cadavre d’un musulman pour deux raisons ; premièrement ça serait une désobéissance à l’ordre d’Allah et deuxièmement cela est un manquement grave au caractère sacré du corps humain et au respect et à l’honneur dû au croyant.

La circoncision chez les hommes est l'une des obligations religieuses. Cette obligation ne doit pas être mise à l’écart, quel que soit l’âge avec lequel un homme majeur embrasse l’islam, car si un infidèle qui n’est pas circoncis devient musulman, il doit se circoncire, même s'il a quatre-vingts ans. Par ailleurs, certains hadiths recommandent fortement de circoncire le garçon au septième jour de sa naissance et annoncent certains bienfaits de la circoncision à cet âge tandis que d’autres blâment tout musulman qui n’est pas circoncis. 

En effet, il existe deux types de mariages en islam, le mariage permanent qui se termine soit par la mort de l’un des époux ou par le divorce, et le mariage temporaire qui se termine par une séparation à la fin du délai du mariage.
Lors d’une séparation ou d’un divorce, les parents doivent prendre une décision concernant la garde des enfants.Du point de vue de l’islam, il incombe au père d’assumer la pension alimentaire (dépenses et charges financières) de tous les enfants. Mais, le droit de la garde et l’éducation des enfants varie en fonction de leur âge et leur sexe (fille ou garçon).

En islam, une personne vivante et saine d’esprit est tenue d’accomplir ou de  rattraper les prières et les jeûnes obligatoires manqués en personne jusqu'à la fin de sa vie, et elle ne peut pas engager quelqu'un pour accomplir les prières et les jeûnes obligatoires à sa place, cependant, il est permis dans certains cas d’accomplir la prière surérogatoire à la place d’une personne vivante.