Pratiques religieux

La prière est la pratique religieuse la plus importante que si elle est acceptée par Dieu Tout-Puissant, d'autres actes d'adoration seront également acceptés. Et si elle n'est pas acceptée, les autres actions ne seront pas acceptées. Et tout comme si une personne se lave cinq fois par jour dans un jet d'eau, aucune saleté ne restera sur son corps, ainsi les cinq prières quotidiennes le purifieront de ses péchés. Cependant, de même que le corps de celui qui prie doit avoir certaines conditions pour que sa prière soit valide, les vêtements qu'une personne veut porter pendant la prière ont aussi des conditions.

La prière est un lien qui permet d’établir la relation entre l'homme et Dieu, elle est la source de la pureté de l'âme, de la pureté du cœur, de l'émergence de l'esprit de piété et de la formation de l'homme et de l'abstinence des péchés. La prière est une obligation religieuse et un culte spécial que les musulmans sont obligés d'accomplir quotidiennement.

 Le Messager de Dieu (pslf) dit :

  « Une distance infime separe un musulman d’un infidèle, lorsque le musulman abandonne intentionnellement la prière obligatoire ou la considère comme insignifiante et ne prie pas. » (1)

C’est-à-dire, lorsqu’un musulman abandonne sciemment la prière, est proche de la mécréance que de la foi, car la foi comprend la confession verbale, la croyance sincère et l'action ou la mise en pratique des obligations divines.

Celui qui veut prier et communiquer avec Dieu doit tenir compte de certaines dispositions concernant la pureté du lieu de la prière, de son corps et des vêtements pour que sa prière soit valable. En ce qui concerne les vêtements que l’on doit porter pendant la prière, il sied à signaler que selon les enseignements islamiques, il existe six conditions nécessaires auxquelles on doit prêter attention lors de la prière. Hormis ces conditions nécessaires, il existe certaines choses qu’il est recommandé de porter pendant la prière.

La prière relative aux signes est une prière obligatoire qui doit être accomplie selon les enseignements et les prescriptions divins. La Prière relative aux signes consiste en deux rak'ah (unités) dont chacune comporte cinq inclinations (rukû'). Selon les enseignements du Saint Prophète, cette prière peut s’accomplir de différentes manières.  

Avant de répondre à cette question, il semble vital d’apporter une petite historique en rapport avec cette prière. En effet, la prière relative aux signes divins est devenue obligatoire pour les musulmans au cours de la dixième année lunaire. Selon des sources historiques, une éclipse s'est produite cette année quand Ibrahim, le fils du Prophète (pslf), est décédé. Un groupe de personnes a lié l'éclipse à la mort d'Ibrahim; mais le Prophète (pslf) considérait cet événement comme un signe divin qui s’est produit par ordre de Dieu, et non par la mort ou la vie de quelqu'un. (1) Il a ensuite ordonné que lorsque l'éclipse se produit, les musulmans doivent prier la prière relative aux signes et il pria la prière relative aux signes avec les musulmans. (2)

La période menstruelle est une période particulière pour les femmes et cette situation a également des règles spéciales dans la religion islamique. Selon les enseignements islamiques, dans ce cas, la prière, le jeûne, la retraite spirituelle (Itikaf) ne lui sont pas permis; c'est-à-dire qu'elle ne peut pas accomplir ces actes d'adoration. Il est clair que la base de ces restrictions et interdictions ne signifie pas qu’il est impossible pour elle d'approcher Dieu dans cet état, au contraire, il est possible pour une femme qui a ses règles de chercher pendant cette période la proximité de Dieu le Miséricordieux et le Compatissant, en faisant les supplications, la récitation du Saint Coran, à l'exception des sourates Az'aïm.

Le jeûne est une adoration qui parfois est obligatoire comme c’est le cas pour le mois de Ramadan, parfois il est recommandé comme les jeûnes hebdomadaires  lundi et jeudi et parfois il est déconseillé même interdit comme le jeûne du jour de l’Aïd Fitr ou Adha. Selon l'opinion de plusieurs jurisconsultes, il est recommandé de jeûner le premier, le troisième et le septième jour du mois de Muharram.

Dans un hadith rapporté par Ibn Shabib de l’imam Ali ibn Moussa Reza (as) : « Quiconque jeûne pendant le premier jour du mois de Muharram, Allah exaucera son du‘â’, comme Il a exaucé le du‘â’ du Prophète Zakariyyâ (Zacharie) » (1)

Selon les traditions islamiques, une personne qui n'a pas l'amour des Ahlal-Bayt dans son cœur n'est pas considérée comme un véritable croyant. Par conséquent, un véritable croyant est celui dont le chagrin des Ahlal-Bayt le chagrine et leur joie et bonheur provoque aussi sa joie et son bonheur.

Selon les enseignements tirés des hadiths et narrations prophétiques, il est déconseillé de porter les vêtements noirs dans la prière et le pèlerinage. Car il est rapporté dans un hadith du saint Prophète (pslf) « Le Saint Prophète (paix et bénédictions d'Allah soient sur lui et sur les siens) détestait les vêtements en noir, sauf dans trois cas : la sandale (une sorte de chaussure en cuir fin), le turban et le manteau.»(1) Mais la règle qui déconseille de porter les vêtements noirs n’est pas générale et soufre de plusieurs exceptions. Une de ces exceptions est de porter des vêtements noirs en deuil du maître des martyrs, pour lesquels il existe des récits. (2)

En islam, une personne vivante et saine d’esprit est tenue d’accomplir ou de  rattraper les prières et les jeûnes manqués en personne jusqu'à la fin de sa vie, et elle ne peut pas engager quelqu'un pour accomplir les prières et les jeûnes à sa place, cependant après sa mort, il n’y a aucun inconvénient à ce que quelqu’un autre rattrape ses prières et les jeûnes manqués.

En islam, une personne vivante et saine d’esprit est tenue d’accomplir ou de  rattraper les prières et les jeûnes manqués en personne jusqu'à la fin de sa vie, et elle ne peut pas engager quelqu'un pour accomplir les prières et les jeûnes à sa place, cependant après sa mort, il n’y a aucun inconvénient à ce que quelqu’un autre rattrape ses prières et les jeûnes manqués.

La viande de poisson est licite en islam à condition que le poisson ait des écailles et soit  pris vivant de l’eau ou mort dans un filet ou un autre instrument de pêche. Cependant, certains jurisconsultes estiment que les poissons qui meurent à cause de ce processus sont licites, et certains autres n'ont pas considéré la vidange de l’eau d'un étang comme une pêche et par conséquent, ils ne considèrent pas ces poissons morts par ce processus comme halals.

Dans ce cas, il est conseillé à chacun de recourir à son jurisconsulte et suivre ses indications.